Il est maintenant possible
de placer avec ou sans anesthésie des ressorts qui permettent de dilater
durablement et de maintenir ouvert un rétrécissement du circuit
digestif.
Les prothèses biliaires
sont expliquées avec l’endoscopie biliaire.
On peut placer une
prothèse, habituellement pour permettre le transit, le temps que le traitement
de fond agisse, ou à titre plus ou moins définitif.
Une prothèse couverte par un film plastique peut être utilisée pour fermer une fistule.
Parfois aussi, une prothèse extractible, placée pendant une dizaine de jours, peut assurer un calibrage durable quand une dilatation simple est suivie par une récidive du rétrécissement.
Je place les prothèses dans l’œsophage, l’estomac, le duodénum pour permettre de manger et boire avant la chirurgie ou quand elle n’est pas indiquée et dans le colon.
Sur cet organe, la prothèse peut aussi servir à lever en urgence une occlusion, ce qui permet de vider et nettoyer le colon avant l’intervention chirurgicale qui peut ainsi se faire en un temps dans les meilleures conditions en évitant ainsi une intervention de dérivation qui ni confortable ni sans risques..
Il est essentiel, après les prothèses coliques, d’éviter toute constipation, grâce aux laxatifs adaptés. Tout traitement constipant, type Codéïne ou morphine, impose de renforcer les laxatifs pour éviter une obstruction fécale de la prothèse avec douleurs d’amont à ne, surtout pas, traiter par morphiniques sans laxatifs.
Il est prudent d’éviter, que la prothèse soit oesophagienne , gastrite, duodénale ou colique, de prendre des produits non mixés et riches en gros résidus.
Mis
au point le 21/10/12